Ce projet réunit trois chercheur.es, des participant.es et des étudiant.es.

 

Chercheure principale


Edith-Anne Pageot, Ph.D. Histoire de l’art
Professeure, Département d’histoire de l’art, Université du Québec à Montréal

Spécialiste des modernités au Québec et au Canada, Edith-Anne Pageot s’intéresse aux manières dont la culture visuelle façonne les concepts de genre, de territoire, de nation et de communauté. Elle est membre associé du Centre interuniversitaire en études et recherches autochtones (CIÉRA), membre du Groupe de recherche interdisciplinaire sur les affirmations autochtones contemporaines (GRIAAC), membre régulier du Centre de recherche sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) et de l’Institut de recherches et d’études féministes. (IREF).

Dans le cadre du projet La culture artistique au Collège Manitou, Edith-Anne Pageot coordonne et dirige les activités de recherche, d’analyse des données et de diffusion des résultats. Ce projet de recherche s’inscrit dans le prolongement de ses initiatives professionnelles et de ses champs de recherche. Il découle directement de son implication active et soutenue dans les milieux culturels sur le territoire laurentien ainsi que de ses recherches sur l’artiste Domingo Cisneros, qui fut coordonnateur du Département des arts et des communications au Collège. Depuis plusieurs années, Edith-Anne Pageot a été impliquée à titre d’historienne d’art, de critique d’art et de bénévole dans de nombreux projets culturels structurants qui se sont développés sur le territoire des Laurentides où était situé le Collège Manitou (La Macaza, Qc). Elle a collaboré notamment à l’administration du Conseil de la culture des Laurentides et du Musée d’art contemporain des Laurentides, à la création du Réseau muséal des Laurentides et à la constitution de son comité d’implantation stratégique.


Collaborateurs


Camille Callison
, Clan Tsesk iye (Corbeaux), Nation Tahltan
Candidate au doctorat en anthropologie et bibliothécaire. Elle est bibliothécaire de liaison autochtone pour l’anthropologie, les études autochtones et le travail social et membre du Cercle consultatif autochtone de l’Université du Manitoba.

Camille Callison est vice-présidente de la Fédération canadienne des associations de bibliothécaires (CFLA-FCAB) et représentante autochtone et présidente du Comité des questions autochtones et membre du Comité du droit d’auteur. Camille est membre du Comité permanent des questions autochtones de l’IFLA, membre du Conseil consultatif autochtone de l’Office national du film (ONF) et du Comité Mémoire du monde de la Commission canadienne pour l’UNESCO et de la Commission de la culture, des communications et de l’information.

Camille Callison participe aux réflexions critiques que sous-tend le processus d’analyse des données de ce projet de recherche. Sa connaissance des meilleures pratiques documentaires sera notamment sollicitée dans la mise en œuvre du plan de mobilisation des connaissances en libre accès.

 

Peter McNally, Professeur émérite, Université McGill

Peter McNally est spécialiste de l’histoire de l’Université McGill. Il est directeur du History of McGill Project (2003 -). Son projet de recherche et d’écriture en cours McGill, University: for the Advancement of Learning. 1970-2002 constitue le troisième volume d’une grande synthèse portant sur l’histoire de l’Université McGill.

En 2002, il a reçu le prix de service émérite décernée par l’Association des diplômés de McGill. De 1980 à 2016, il a été coordonnateur de la Fédération canadienne des associations de bibliothèques au nom de laquelle il a organisé des conférences annuelles et édité trois recueils d’essais publiés. De 2000 à 2007, il a été membre du comité de rédaction Histoire du livre et de l’imprimé au Canada et de son histoire en six volumes (trois en anglais et en français). En 2011, il a été lauréat de la Médaille Marie-Tremaine décernée par la Société bibliographique du Canada.

Peter McNally joue un rôle de conseiller en ce qui a trait à la mise en contexte des initiatives issues, notamment, des groupes d’étudiants de l’Université McGill (Conseil intertribal des étudiants aborigènes de McGill) ayant mené à la fondation de l’Institut d’études des Aborigènes de l’Amérique du Nord, qui devient peu de temps après le Collège Manitou.